Samedi 27 janvier, c’était le troisième match de deuxième phase pour les benjamins, mais aussi le troisième loin de leurs bases. Cette fois-ci, c’était en plus chez le co-leader, Sélestat avec son équipe 1. La tâche s’annonçait donc rude. Les Epfigeois n’ont cependant pas démérités en s’imposant même sur deux quart-temps.
Comme aux précédents matchs, Epfig se montre d’emblée entreprenant. L’équipe Epfigeoise cause d’entrée de jeu des problèmes aux grands gabarits adverses et poursuit sur sa lancée. À tel point que l’Unitas fera la course en tête au premier quart-temps menant les locaux de deux longueurs à 10-12.
Au second quart-temps, les jeunes benjamins sont moins en jambes. Ils permettent aux Sélestadiens de prendre nettement l’avantage. Comme le week-end précédent, les Epfigeois perdent leurs moyens. L’adversaire creuse l’écart. Un coup de massue s’abat sur les blancs qui n’arriveront pas à inscrire le moindre point. Le second quart-temps s’achève à 10-0 portant le score total à 20-12 avant la mi-temps.
A la reprise, les batteries sont rechargées. Epfig rend à nouveau la tâche difficile à l’adversaire. Les Epfigeois se remettent dans la spirale positive du premier quart-temps et parviennent même à dominer le troisième quart-temps au score de 5-7. La différence est toujours en faveur de Sélestat : 25-19.
Au début du quatrième quart-temps, l’Unitas se hisse à 4 petits points des locaux. Mais quelques tirs longues distances réussis par Sélestat anéantiront les espoirs des visiteurs. Avec l’investissement en défense, la fatigue commencent à se faire ressentir. Les erreurs se multiplient chez les blancs. Les Selestadiens reprennent la main au dernier quart-temps 15-10, soldant le match à 40-29.
Le coach d’Epfig Jean-Marie SYDA analyse le match : « Je suis fier de mes gars. Ils ont réussis à faire douter Sélestat qui est beaucoup plus grand, plus physique, et plus fort que nous. Sans ce passage à vide au deuxième quart-temps, nous aurions pu nous battre pour la victoire. Malgré cela mes joueurs se sont battus pendant 28 minutes sans jamais rien lâcher, sans jamais baisser les bras. Même si la victoire n’est pas encore au rendez-vous cette fois-ci, mon équipe progresse match après match et cela finira par payer dans les rencontres à venir ».