U13F - Eschau, un cran au-dessus

En recevant Eschau, ce samedi 10 février, les benjamines savaient qu'elles démarraient un cycle de trois rencontres face aux prétendantes au podium de cette poule de Pré-Région. Elles savaient également que le niveau allait s'élever d'un cran. Et cela n'a pas loupé.

Les benjamines d'Eschau démarrent d'emblée avec une grosse agressivité défensive et de la vitesse. Elles imposent leur puissance physique aux locales qui paraissent tétanisées et au ralenti. Les Epfigeoises subissent le jeu des deux côtés du terrain. A la fin du premier quart-temps, elles pointent déjà à 12 longueurs (2-14).

Le deuxième quart est un peu mieux. Les locales ont un peu plus de possibilités en attaque et contiennent un peu mieux leur adversaires. Mais la finition des tirs les pénalisent et elles ne parviennent pas à freiner suffisamment la progression des visiteuses. Le quart se termine par 5-12 et implique un sévère 7-26 à la mi-temps.

Remotivées, mieux placées sur le terrain, la physionomie du jeu change à la reprise et les locales font jeu égal surtout défensivement. Elles gènent davantage leurs adversaires et les débats sont rudes. Le troisième quart-temps permet ainsi de freiner l'avance des visiteuses à 6-8, qui conservent cependant une large domination globalement sur le match à 13-34.

Le dernier quart-temps est similaire au précédent. Les blanches ne baisent pas les bras et se battent sur toutes les balles. Mais elles peinent toujours au rebond défensif et chaque erreur ou relachement est puni par Eschau. Les Epfigeoises perdent également le quatrième quart à 6-11. Elles terminent la match sur le score de 19-45.

Le 12-19 réalisé en deuxième partie réflètent bien mieux les capacités de l'équipe des benjamines Epfigeoises. Pour la prochaine rencontre contre une autre grosse pointure de la poule, les coachs Christine KEMPF et Jean-Claude ANDRES dit "Biegger", récupéront normalement les blessées et malades. Ainsi, avec un effectif au complet, le jeu des benjamines se rapprochera plus de ses standards.